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La recherche d’équilibre dans le couple avec la méthode Imago

Article rédigé par Sylvie Plancke, Thérapeute de couple - Thérapie Relationnelle Imago.

La vie de couple est l’une des plus belle aventure humaine car elle n’est jamais figée et nous oblige à être continuellement en mouvement, en recherche d’équilibre.

Quelles sont les sources de déséquilibre dans le couple ?

  • Liées à chaque personne : par la différence homme-femme, la culture, l’éducation, les expériences, le caractère, la sexualité, les points de vue.

  • Liées à notre vécu face à certaines situations ou étapes de vie : Telles que : l’engagement en couple, la désidéalisation du partenaire, l’arrivée ou départ d’un enfant, l’emménagement ou le déménagement, la retraite, les changements de carrières ou perte d’emploi, la maladie ou la perte d’un être cher, le démon de midi, les aventures extra-conjugales, etc…


Que peut apporter Imago ?

Rencontrer un thérapeute Imago permet d’explorer dans un espace sécurisé certains de ces sujets que les couples ont parfois du mal à aborder seuls sans que la réactivité s’en mêle. Nous utilisons des outils pragmatiques que chacun aura la possibilité d’appliquer dans son quotidien pour aider à restaurer ou embellir la relation.


Un exemple : La « Zéro négativité »

J’avais envie de développer avec vous un des nombreux principes que peuvent découvrir les couples en séances. Un principe qui me semble primordial pour vivre une relation sécurisante qui peut amener à de l’intimité et donc de trouver ou de maintenir une forme d’équilibre. C’est le fer de lance d’Harville Hendrix le fondateur de la méthode relationnelle Imago : la "Zéro négativité".


Voici comment il l’explique :

« La zéro négativité c’est supprimer les choses qui sont négatives. C’est à dire tout comportement que votre partenaire considère comme négatif. C’est le partenaire qui dit si je commets un comportement négatif qui peut déclencher sa réactivité.

La zéro négativité c’est la fin de tout comportement blessant : le ton de la voix, le roulement des yeux, certaines expressions du visage, le langage corporel et surtout les accusations, les critiques, le mépris et la dévalorisation. »


Remplacer la négativité par la curiosité crée de la sécurité qui elle-même peut amener à l’intimité. Quand je suis curieux je ne suis pas critique !


Donc l’idée c’est de remplacer par exemple une phrase du type : « Pourquoi tu fais ça ? » par « Est-ce que tu peux me dire ce que tu ressens ou expérimentes ? ». Ce n’est pas qu’on ne peut plus aborder et gérer les problèmes mais qu’on ne fait plus du partenaire le problème qu’on gère. Car la dérive à ce moment-là c’est de voir son partenaire plus comme un ennemi qu’un allié.


C’est un exercice bien difficile que de pratiquer la zéro négativité. Harville Hendrix témoigne : « Avec mon épouse, nous avons mis longtemps avant de savoir vivre une journée sans négativité ». Car il est difficile d’arrêter de vouloir changer l’autre et d’apprendre à exprimer de façon précise ses besoins, frustrations ou envies…

Il nous invite donc à pratiquer de plus en plus, sur des périodes de plus en plus longues afin de créer de nouveaux chemins neuronaux.


Comment prévenir les rechutes ?

Il est réaliste de parler du risque de la rechute. C’est à dire, d’être conscient que nous n’allons pas forcément y arriver à chaque instant. Et c’est pour cela qu’un processus de reconnexion à l’autre avec plusieurs options est proposé (l’objectif étant d’apprendre à réparer rapidement pour préserver la connexion entre les partenaires) :

  • la personne qui se sent blessée envoie un petit signal : aie, oups, waouh, chamallow…

  • demandez à refaire. Faites une pause, recommencez la conversation et refaites la transaction.

  • verbalisez : dites à votre partenaire comment il ou elle aurait pu formuler son message pour ne pas provoquer le « aïe »

  • offrez un comportement qui crée la connexion, comme s’excuser, offrir des fleurs, une étreinte ou un baiser

  • ayez une conversation sécurisante concernant les sentiments qui ont émergés

  • faites un dialogue de frustration (méthode Imago avec un thérapeute)

  • créez votre propre processus de réparation.

Et surtout n’oublions pas : pour que le ou la partenaire se sente apprécié(e) et reconnu(e), offrons lui toutes sortes d’appréciations positives. Et nous pouvons y aller sans modération car les neurosciences nous apprennent que pour qu’une critique ou une remarque puisse avoir une chance d’être entendue il faut avoir fait au moins cinq compliments ou valorisations !


Dans ma vie et ma pratique de thérapeute de couple, je m’aperçois que toutes les critiques, les reproches, blâmes, dévalorisations coupent le lien et n’apportent pas d’échanges constructifs. En effet, ces messages négatifs amènent la défensive, la réactivité, la fuite ou l’attaque de l’un ou l’autre des partenaires. Donc valoriser et échanger à partir du positif fonctionne beaucoup mieux que la critique. Nous pouvons choisir d’éliminer la critique sous toutes ses formes et augmenter le positif, parler plus souvent des bonnes nouvelles, de ce qui fonctionne déjà dans notre couple car cela amène de la joie et augmente l’élan de vie.

 
LA MÉTHODE IMAGO

La méthode relationnelle Imago permet, par des dialogues de cœur à cœur, d’apprendre aux couples une nouvelle façon d’aimer. En écoutant l’autre, en découvrant le monde de l’autre, en transformant les frustrations et les conflits de leur couple en chemins de croissance. Elle permet aussi à chacun de s’épanouir personnellement tout en renforçant le lien d’intimité, en faisant preuve de créativité pour retrouver la joie, la vitalité et la sexualité qui donnent un sens si profond à la relation de couple.



Auteur

Sylvie Plancke

Thérapeute de couple selon la thérapie relationnelle Imago

Conseillère conjugale et familiale


Contact : sylplancke@gmail.com 06 22 87 57 13






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